La même procédure d’élection s’applique pour les nouveaux membres, a indiqué le secrétariat de la CEP. Les groupes parlementaires font une proposition et les candidats sont élus par les bureaux respectifs du National et du Conseil des Etats.

Le secrétariat ne prévoit pas de retards dans le travail de la commission en raison de ces changements. En outre, la CEP, instituée en juin dernier pour faire la lumière sur le rachat dans l’urgence de Credit Suisse par UBS, ne verra pas sa composition partisane changer en raison des nouvelles forces de partis après les élections fédérales.

Réélection d’Isabelle Chassot attendue

Elle compte quatorze membres, sept de chaque Chambre. Elle est donc composée de 3 UDC, 3 centristes, 3 PLR, 2 PS, 2 Vertes et un Vert’libéral.

Roland Fischer (PLR/LU) n'a pas été réélu au Conseil national. [Anthony Anex - Keystone]Roland Fischer (PLR/LU) n’a pas été réélu au Conseil national. [Anthony Anex – Keystone]Les autres conseillers nationaux ont assuré leur réélection, à savoir la vice-présidente Franziska Ryser (Vert-e-s/SG), Roger Nordmann (PS/VD), Alfred Heer (UDC/ZH), Thomas Matter (UDC/ZH), Leo Müller (C/LU) et Daniela Schneeberger (PLR/BL). Au Conseil des Etats, Daniel Jositsch (PS/ZH), Andrea Caroni (PLR/AR), Maya Graf (Vert-e-s/BL), Heidi Z’graggen (C/UR) et Werner Salzmann (UDC/BE) ont aussi passé la rampe.

En revanche, la présidente de la CEP Isabelle Chassot (C/FR) n’a pas encore formellement assuré sa réélection même si celle-ci ne semble pas compromise. Elle doit patienter jusqu’au second tour le 12 novembre.

Dans le cas où elle ne serait pas élue, son ou sa remplaçante serait élue par la conférence de coordination, composée des bureaux des deux Chambres.

>> Relire notre suivi des élections fédérales à Fribourg: Fribourg: l’UDC récupère un siège au National au détriment du PS, ballottage général aux Etats

Un instrument fort

La CEP est dotée de cinq millions de francs. Son mandat est large. En juillet, elle a indiqué vouloir livrer son rapport dans les douze à quinze mois. Elle enquête non seulement sur la période de mars 2023, mais aussi sur les événements survenus au cours des années précédentes.

La CEP est l’instrument le plus fort dont dispose le Parlement. Jusqu’ici, seules quatre CEP avaient été instituées dans l’histoire politique suisse, la dernière en 1995.

ats/jfe